Bon, pour les photos, va falloir attendre un peu... et oui, on m'a piqué l'appareil photo dans la rue. Les pick-pockets on fait les poches de ma veste et je m'en suis apperçue juste un peu trop tard. C'est balot...

Aujourd'hui c'est mon troisième jour et je quitte Quito car j'y sens trop d'insécurité

Je descends vers le Sud, dans la Cordillère des Andes à Latacunga qui sera le point de départ pour une ballade de 4 à 5 jours dans les villages de montagne.  

Le  15 juin. Je rentre de ma ballabde dans les Andes, vraiment pas déçue du voyage.

Tout d'abord, le voyage en bus sur des chemins défoncés, était au départ plutôt effrayant, mais est vite devevu très drôle.

Je ne sais plus si je suis dans un bus ou dans un grand 8!

Après 2 heures tumultueuses, arrivée à l'hotel, avec Anne, une française avec qui je vais faire la première partie du trajet à pied.

6 heures de marche pour rejoindre Insilivi à Chugchilan.

Arrivées à l'hotel à Chugchilan, Anne ne souhaite pas poursuivre à pied  le deuxième jour. Elle préfère prendre un bus.

Je ne souhaite pas faire une randonnée de 6 heures toute seule et par chance à l'hotel je rencontre Louis, un canadien qui souhaite faire le trajet à pied.

Donc on se donne rendez-vous le lendemain matin pour un départ à 9 h pour le trajet Chugchilan Quilotoa.

Nous voilà donc arrivés à Quilotoa après 6 heures de marche et nous décidons de continuer à marcher le lendemain.

Nous ferrons le tour du cratère. C'est une randonnée sur un petit sentier de crète qui fait le tour du cratère, et qui monte jusqu'à 4000 mètres d'altitude.

Une première pour moi...

De retour à l'hotel à Latacunga où j'avais laissé mon gros sac à dos, je décide de prendre une journée de repos, bien méritée!

J'en profite pour mettre à jour mon blog, faire laver mon linge, aller chez le coiffeur et me trouver une autre excursion pour les jours à venir.

Le Cotopaxi, un volcan dont le sommet est à 6000 mètres, me tente bien, maintenant que j'ai fait l'entrainement requis. Mais il me faut trouver quelqu'un avec qui partir car l'ascension ne peut se faire seul et les guides sont trop chers pour une seule personne.

Je fais le tour des agences proposant cette excursion pour savoir s'ils ne cherchent pas par hazard une personne pour partir demain.

Par chance je tombe sur un Danois que j'ai rencontré dans les Andes et qui cherche lui aussi à monter le Cotopaxi.

Donc nous voilà partis demain, pour une ascension à 6000 mètres... de nuit! Car la réverbération de la neige est trop forte de jour (à ce que j'ai compris). 

Départ demain matin pour 2 jours d'ascension.... encore une fois, c'est une première pour moi.

Les photos d'ici quelques jours!! 

J'ai donc bel et bien fait son ascencion jusqu'au sommet à 5900 mètres, mais en démarrant du refuge qui se situe à 4810 mètres.

Nous sommes allés en 4X4 jusqu'au refuge pour s'entrainer à l'ascencion dans un glacier et dormir quelques heures avant le départ.

Ca a été l'occasion de voir que mon compagnon Danois, Henry, avait le mal d'altitude (vomissements à répétition, fort mal de tête, grosse fatigue) et que j'allais donc faire l'ascencion seule avec le guide.

Voilà quelques photos de notre arrivée et de l'entrainement, pour apprendre à utiliser les crampons, les piolets et la marche encordés.  

Henry était en forme à l'entrainement, mais c'est au bout de quelques heures qu'il a commencé à se sentir mal.

A minuit, au moment de partir, Sergio décide de partir avec moi et de laisser Henry dormir au refuge.

Voici quelques photos, il y en a peu de l'ascencion car nous sommes montés de nuit. Nous avons fait l'aller retour entre 1h et 8h30.

J'ai toujours pas vraiment compris pourquoi on montait de nuit, mais en montant je me suis dit que c'était mieux de nuit car on ne voit pas le sommet, donc on se décourage moins vite!! On ne voit pas non plus les creuvasses au bord du chemin. On ne voit ça qu'au retour, ce qui permet aux grimpeurs de ne pas se démoraliser en voyant la hauteur du sommet d'une part, et de ne pas avoir peur de tomber dans un trou, d'autre part...(interprétation tout à fait personnelle, qui vaut ce qu'elle vaut.)

Et puis c'est sympa d'arriver en haut au moment où le soleil se lève!

Je suis vannée...et complètement déphasée après ces 2 jours au Cotopaxi. Se lever à minuit, pour marcher jusqu'à 8h du mat, ça perturbe!

Donc au programme les jours prochains, c'est un peu de repos je pense. En plus j'ai des ampoules plein les pieds, donc pas de rando ces jours-ci!

Je prends le bus demain pour continuer ma route vers le Sud, toujours dans les montagnes pour l'instant. 

C'est à Banos que je me repose un peu, et que je prends le temps de faire sécher mes ampoules au pied.

Petite ville hyper touristique, haute en couleurs, entourée de collines verdoyantes.

Aujourd'hui le temps n'est pas terrible, donc je reste en ville et demain j'irai faire un tour en VTT.

Ca se fait beaucoup par ici.

J'ai changé mes plans, je ne ferai pas de vélo à Banos, je suis partie car je trouve cette ville trop touristique, et je me rends compte que ça ne me convient pas vraiment. Oui, je fais la difficile, mais je peux me le permettre, puisque je suis toute seule!!

Me voilà donc arrivée à Riobamba, à 2h de bus vers le sud.

La ville en elle même n'est pas exceptionnelle, mais j'ai trouvé un petit hotel dont je suis totalement sous le charme. Les gens y sont d'une extrème gentillesse.

Me voilà de retour, et j'en ai pris plein la vue!!!

Le guide, Julio, est venu me chercher à l'hotel (le luxe!!) à 8 heures et nous sommes montés en voiture à 4800 mètres.

De là, nous avons fait une petite randonnée jusqu'à 5000 mètres, histoire de se mettre en jambes!

Petit apparté : Il m'a expliqué pourquoi les ascencions à pied jusqu'aux sommets se font de nuit... c'est tout simplement parce que la neige est moins glissante la nuit.

Fallait y penser...

La descente a duré à peu près 5 heures. Et quel plaisir que de ne faire que descendre!! Parce que qu'est-ce-qui est le plus chiant en vélo? C'est bien les montées, non?

Bon, j'en ai bien fait une d'un kilomètre et demi, mais à cette altitude, c'est suffisant pour la journée!!

Les paysages tout au long de la route étaient grandioses, je me suis régalée.

Et personne en vue... j'adore ça!

Hier je suis allée me ballader dans un petit village de montagne réputé ici pour sa beauté... ouai, bof!

Ce qu'il y avait de bien c'est que j'y étais la seule touriste et que les gens sont vraiment adorables ici.

Le village est très retiré dans les montagnes, et c'était émouvant de voir de quelle manière ils vivent ici et de me retrouver au milieu d'eux comme ça.

Je suis remontée un peu vers le nord pour prendre un bus pour aller sur la côte; soit disant par la plus belle route d'Equateur : Latacunga - Portoviejo.

En effet, je ne suis pas déçue par les paysages, c'est magnifique!! Par contre, c'est 13 heures de "tape-cul" dans des bus pourris et sur des routes rarement groudonnées. Parfois ça fait vraiment flipper, vu l'état des bus et des routes. Faut vraiment avoir confiance dans le chauffeur!

Moi je me mets toujours au fond du bus, pour pas voir la route!!

Mais malgré tout ça, c'est une belle expérience.

Le 29 juin.

Je suis à Puerto Lopez depuis 2 jours, dans un joli hotel en bord de plage.

Hier je suis allée en bateau me ballader sur l'Isla de la Plata, autrement appelée "Le Galapagos du Pauvre". Et oui, souvenez vous...j'ai abandonné l'idée d'aller aux Galapagos, à cause du prix.

Ici, on voit quelques animaux qui vivent aussi aux Galapagos.

Sincèrement, j'ai pas vu grand chose sur l'île. La ballade était sympa, mais pas vraiment riche en découverte... et oui, j'en ai eu pour mon argent!!

Mais ce que j'ai le plus apprécié, c'est de pouvoir observer des baleines durant le trajet en bateau.

C'était fabuleux. On en a vu plusieurs, dont deux qui se sont données en spectacle pendant quelques minutes, pour notre plus grand plaisir.

Elles sont énormes!! Et très attachantes.

Et puis j'ai fait un peu de snorkeling depuis le bateau. Pas avec les baleines bien sûr...

J'ai profité de ces quelques jours pour faire une randonnée à cheval. Encore une fois, c'était magnifique! Seule (avec un guide biensûr) au milieu des montagnes.

J'ai choisi de passer la frontière par "La Balsa" qui se trouve dans la sierra, plutôt que de passer par la côte, qui est un passage beaucoup plus touristique.

J'ai les indications du patron de l'hôtel pour savoir quel bus prendre et dans quelle ville dormir avant d'arriver à Chachapoyas, la ville péruvienne dans laquelle je souhaite me rendre.

Je ne sais pas encore que le voyage va être une sacrée aventure!!

En effet, par ici, c'est vraiment pas touristique. C'est très authentique, comme j'aime.

Toujours pas de route goudronnée, toujours des bus pourris...la routine quoi! Mais que c'est beau!

Je peux en plus profiter des transports en commun pour discuter avec les gens du coin qui sont vraiment gentils.

Il m'a fallu 19 heures de transport : bus, camion, motos taxis, fourgonettes, pour arriver à destination sous un soleil de plomb, mais quelle belle aventure!!